Conférence de Suivi du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires (UNFSS+4)

Publié le 02 Août 2025
Conférence de Suivi du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires (UNFSS+4)

« La transformation de notre système alimentaire n’est pas une option. C’est une exigence de dignité, de justice et de souveraineté. »

Addis-Abeba | 28 juillet 2025

 

La Deuxième Conférence de Suivi du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires (UNFSS+4) s’est ouverte ce matin à Addis-Abeba, en présence de nombreux chefs d’État et de représentants d’organisations internationales.

Parmi les hautes personnalités présentes figuraient :

S.E. AZALI Assoumani, Président de l’Union des Comores, S.E. Hassan Sheikh Mohamud, Président de la Somalie, S.E. William Ruto, Président du Kenya, S.E. Abiy Ahmed, Premier ministre d’Éthiopie, S.E. Giorgia Meloni, Première ministre d’Italie, la Vice-Présidente de l’Ouganda, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres ( sur vidéoconférence).

Son Excellence le Président AZALI Assoumani a pris la parole devant ses pairs pour réaffirmer l'engagement ferme des Comores en faveur d’un système alimentaire résilient, durable et inclusif.

« La transformation de notre système alimentaire n’est pas une option. C’est une exigence de dignité, de justice et de souveraineté. »

Dans son intervention, le Chef de l’État a mis en avant les avancées concrètes réalisées depuis 2021, notamment :

La création de centres de développement économique ruraux

Le renforcement de la santé animale et de la sécurité sanitaire

L’accès facilité aux intrants agricoles

L’inclusion active des jeunes et des femmes dans les filières agricoles

Il a souligné que la transformation du système alimentaire est une priorité nationale, alignée sur la vision stratégique du Plan Comores Émergent à l’horizon 2030.

Le Président a aussi lancé un appel fort à la solidarité mondiale, en particulier envers les petits États insulaires, souvent en première ligne face aux effets du changement climatique.

« Le monde est capable de produire assez de nourriture pour tous. Avec de la volonté, nous pouvons atteindre l’objectif Faim Zéro. »

Il a également plaidé pour la création d’un Fonds national d’appui à l’agriculture, destiné à accompagner la transition agro-écologique et à renforcer la sécurité alimentaire dans l’archipel.