La Fédération Comorienne de Football a été reçue à Beit - Salam

Publié le 15 Mai 2018
La Fédération Comorienne de Football a été reçue à Beit - Salam

Le nouveau président de la Fédération Comorienne de Football Mr Saïd Ali Saïd Athoumani a été reçu par le Président de la République ce lundi 14 mai 2018 au Palais présidentiel de Beit - Salam.

Les deux hommes passionnés de football se sont longuement entretenus autour de sujets essentiels de l’avenir du sport dans notre pays et principalement du football.

Le tout nouveau président de la Fédération Comorienne de Football a d’abord saisi l’occasion pour remercier le Président de la République de son soutien multiforme à la jeunesse et au sport, notamment dans la dernière compétition internationale à laquelle notre pays a participé à Djibouti avec une présence bien remarquée des U17.

Mr Saïd Ali Saïd Athoumani a ensuite formulé une doléance d’un renforcement de l’accompagnement de l’Etat au formidable progrès dans le classement FIFA de notre équipe nationale, avec une vraie stratégie. Il a enfin souhaité un soutien du président pour les prochaines compétitions COSAFA et CAF.

Dans sa réponse le Président de la République a encore une fois montré son intérêt constant pour le sport et notamment le football qu’il a pratiqué dans sa jeunesse. Il a dit comprendre le rôle puissant du sport dans l’économie moderne aujourd’hui avec des flux financiers très importants qui peuvent changer la vie. Et à ce sujet le Président de la République a regretté que dans notre pays, on soit dans une professionnalisation du football dans la forme, puisque des clubs prennent en charge des écolages, des hébergements, des frais de transports et même des indemnités mensuelles, alors que dans le fonds, notre football est toujours amateur, avec des ressources très limitées. Il faut donc une profonde réflexion pour éviter que nos clubs se mettent eux-mêmes en danger. Et enfin le président de la République a souhaité que la Fédération Comorienne de Football soit désormais plus transparente et respecte les règles d’orthodoxie financière si elle souhaite que le soutien de l’Etat soit constant et régulier.